Actualisé le 26 juin 2019
Selon une flopée d’articles de presse publiés le 25 juin en fin de journée, ce Judith et Holopherne a été échangé au cours d’une vente de gré à gré, entre l’étude du commissaire-priseur toulousain et un acheteur dont l’identité n’est pas connue, et pour un prix non communiqué. La vente aux enchères prévue le 27 juin n’aura donc pas lieu. À cette heure, l’information ne figure pas sur le site de la maison de vente, pas plus que sur celui de l’expert et la page Web dédiée à l’œuvre.
Un enregistrement préalable accompagné de garanties financières étant logiquement demandés pour les œuvres d’art aux estimations astronomiques comme celle-ci, il est possible qu’une seul candidat sérieux se soit manifesté pour un montant autour de 30 millions d’euros (mise à prix ferme du tableau). Deux offres auraient logiquement généré une mise en concurrence dans le cadre d’une vente aux enchères.
Le nombre d’acheteurs potentiels pouvant investir plusieurs dizaines de millions d’euros dans une œuvre d’art est extrêmement réduit.
L’œuvre a pu être achetée par un musée comme par un collectionneur privé. Elle pourrait aussi réapparaître sur le marché de l’art, et à un prix beaucoup plus élevé que celui de cette transaction privée (de nouvelles informations abondant dans le sens de l’authenticité pouvant être ajoutée à un dossier déjà très documenté).
PM
Actualisé le 9 juin 2019
Découverte en 2014 dans un grenier toulousain, une peinture du Caravage sur le thème de Judith et Holopherne sera vendue aux enchères le 27 juin à Toulouse par l’étude de Marc Labarbe. Un prix record pour une œuvre d’art vendue aux enchères en France pourrait être atteint. La performance serait d’autant plus remarquée que la vente a lieu en région.
Le 27 juin, le commissaire-priseur toulousain Marc Labarbe mettra en vente dans sa ville un Judith et Holopherne du Caravage, véritable rock star de l’histoire de l’art occidental. L’œuvre, retrouvée dans un grenier local, a été expertisée par le cabinet Turquin.
L’estimation tourne autour de 100-120 millions d’euros, la mise à prix a été fixée à 30 millions d’euros. Le tableau pourrait devenir le plus cher vendu aux enchères en France.
La vente aura lieu à La Halle aux grains, une salle de spectacle pouvant accueillir 2.000 spectateurs. Avec la présentation de l’œuvre à l’étranger, le coût de cette superproduction atteint déjà les deux millions d’euros.

En 2011, l’étude toulousaine de Marc Labarbe avait remporté la palme de l’enchère de l’année la plus élevée en France, à travers les 22,05 millions d’euros engagés sur un rouleau impérial chinois ayant appartenu à l’empereur Qianlong (r. 1736-1795).
PM
Catégories :Marché de l'art, Peinture ancienne
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