Dans l’excellent livre Les Halles, guide historique de Paris (Hachette 1971), l’auteur Simone Saint Girons nous renseigne sur les conditions de logement inconfortables à Paris, même pour des gens aisés, dans la première moitié du XIXème siècle : “Grâce à la documentation notariale, nous savons que la plupart des boutiquiers, quel que soit leur chiffre d’affaires, sont mal logés. Ainsi, rue Montmartre, un marchand de soie qui payait huit cents francs d’impôts directs pour une fortune supérieure à deux cent mille francs, habitait avec sa femme et deux enfants de sept et deux ans, dans deux pièces dont une salle à manger plus une cuisine. Pourtant les plus aisés avaient à leur disposition une domestique qu’ils hébergeaient dans une soupente ou parfois même à la cuisine.* ”
*A. Daumard, La bourgeoisie parisienne de 1815 à 1848. Ecole pratique des hautes études.
PM
Catégories :Architecture, Histoire sociale
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