Collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé : 25,41 millions d’euros pour la peinture ancienne et la peinture et les dessins XIXe siècle

Consacrée à la peinture ancienne et à la peinture et aux dessins XIXe siècle, la deuxième vacation de la dispersion de la collection d’Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, qui s’est tenue en début d’après-midi au Grand Palais, a généré 25,41 millions d’euros, avec des invendus plus nombreux que lors de la vente d’art impressionniste et moderne d’hier soir, où seulement deux œuvres n’avaient pas trouvé preneur, dont une toile cubiste de Picasso, probablement un peu tardive et dont 25/30 millions d’euros étaient attendus.  

Si certains prix enregistrés lors de la vente d’art impressionniste et moderne d’hier soir pour cette même collection peuvent faire tourner les têtes, il ne faut pas oublier qu’ils concernent des œuvres de la plus grande rareté sur lesquelles un nombre de plus en plus réduit de collectionneurs extrêmement riches concentre tous ses moyens.

La possibilité de pouvoir acquérir sur le marché de l’art un Matisse de la facture et de l’époque des Coucous, tapis bleu et rouge (payé 35,9 millions d’euros) ne se représentera pas de si tôt. Quant au bois sculpté de Constantin Brancusi, payé 29,18 millions, les chances de voir réapparaitre une telle sculpture dans ce matériau pour cet artiste sont quasiment inexistantes.    

Aujourd’hui, le Portrait d’Alfred et Elisabeth Dedreux de Théodore Géricault ,peint en 1818, a été payé 9,02 millions d’euros, pour une estimation de 4/6 millions ;  quatre autres œuvres de l’artiste présentées dans la vente, dont les estimations basses étaient comprises entre 200.000 euros et 700.000 euros, n’ont pas trouvé preneur.

Un Portrait de la comtesse de La Rue de Jean-Auguste Dominique Ingres  a été payé 2,08 millions d’euros avec les frais, soit un peu en dessous de son estimation basse de 2 millions sans les frais.

Du même artiste, un portrait  à la mine de plomb intitulé André-Benoît Barreau, dit Taurel, réalisé en 1819, a largement dépassé son estimation de 400.000 /600.000 euros, avec une facture de 913.000 euros ; un autre, daté de  1837,  représentant Victor Baltard, a été payé 325.000 euros avec les frais, conformément à son estimation haute.

La Luna, une huile sur toile d’Edward Coley Burne-Jones,  réalisée vers 1872-1875, a très largement dépassé son estimation de 300.000 /500.000 euros, avec une facture de 1,09  million d’euros .

Une grande gouache sur papier d’Arnold Bocklin, estimée 20.000 /30.000 euros, a été payée 409.000 euros.

Parmi les œuvres du XVIIIe siècle, 2,19 millions d’euros ont été engagés sur un Portrait de Giusto Ferdinando Tenducci tenant une partition, une huile sur toile de Thomas Gainsborough, peinte dans les années 1770 et estimée 400.000 /600.000 euros.

Du côté de la peinture ancienne, un Portrait d’homme tenant un livre par Frans Hals a également pulvérisé son estimation haute de 1,2 million d’euros, avec une facture de 3,53 millions d’euros.

À l’issue de cette deuxième vacation, la vente de la collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé totalise déjà 231,57 millions d’euros.

Pierrick Moritz

Les estimations ne comprennent pas les frais de vente. L’acheteur doit acquitter une commission de 25% H.T  sur les premiers 20.000 €, 20% H.T. au-delà de 20.000 € et jusqu’à 800.000 € et 12% H.T  au-delà de 800.000 €.



Catégories :Collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, Marché de l'art, Peinture ancienne

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