La dispersion parisienne, les 22 et 23 mars prochains chez Sotheby’s, de la collection d’art précolombien du musée privé Barbier-Mueller est présentée comme un grand évènement pour le marché de l’art français.
J’ai eu l’occasion de voir cette collection à Barcelone, l’année dernière. L’ensemble était en résidence depuis des années dans un musée spécialement créé au Palau Nadal et ne déplaçait pas vraiment les foules (le lieu ferme fin décembre).
À ce moment-là, je revenais d’un séjour de quelques semaines au Mexique durant lequel j’avais visité de très nombreux sites archéologiques et musées, dont les fabuleux musées d’anthropologie de Mexico et d’art préhispanique du Mexique Rufino Tamayo d’Oaxaca.
Dans l’ensemble, et plus spécifiquement pour les cultures précolombiennes mexicaines, très représentées, j’avais été déçu par la collection Barbier-Mueller, ne retrouvant pas les qualités esthétiques et l’énergie émanant des pièces majeures que j’avais pu voir au Mexique.
Pierrick Moritz
Article illustré en rapport avec l’art préhispanique mexicain : Le musée Rufino Tamayo d’Oaxaca ou l’art préhispanique mexicain en tant que phénomène purement esthétique
Catégories :Archéologie, Arts premiers, Mexique, Musées, Paris
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