Bilan très mitigé pour la vente d’art impressionniste et moderne proposée hier chez Christie’s, à Paris. Si les enchères se sont envolées de manière spectaculaire pour trois œuvres bénéficiant du plus important potentiel d’appréciation et, dans une moindre mesure, pour quelques autres, 32 des 92 lots présentés n’ont pas trouvé preneur.
Estimée 200.000/300.000 euros, La plus belle, une sculpture en plâtre peint de Max Ernst, réalisée en 1967 et d’une hauteur de 186 cm, est facturée 1,5 million d’euros. Attendue à 320.000/380.000 euros, une excellente toile de Camille Pissarro, Le Grand Noyer dans le pré, Éragny, sur un format de 38,2 x 46 cm, datée de 1885, est échangée contre 697.000 euros. Un tout petit portrait de femme, signé Renoir, est payé 529.000 euros pour une estimation de 70.000/100.000 euros.
Une composition de Fernand Léger, à l’huile sur toile, datée de 1942, estimée 1/1,5 million d’euros sans les frais (12 %), est facturée sous son estimation, à 913.000 euros avec les frais. Le présent vendeur l’avait payée 1,1 million de dollars lors d’une vente du même opérateur, à New York, en 2008.
Une Liseuse de Pierre-Auguste Renoir (estimée 1,2/1,8 millions d’euros), une œuvre sur papier, non titrée, de Joan Miró (600.000/800.000 euros) et un Peintre et modèle de Pablo Picasso, crayon gras sur papier, daté de 1967 (500.00/700.000 euros) sont les invendus les plus importants.
PM
Catégories :Art moderne, Impressionnisme, Marché de l'art, Paris
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