Selon des informations du Japan Times, un collectionneur japonais a informé la police qu’un Portrait de madame Valtat de Pierre-Auguste Renoir, vendu 1 million de livres en février dernier chez Sotheby’s, est une œuvre volée qui lui appartient. Le méfait aurait été commis dans sa résidence privée de Tokyo en 2000 ; quatre autres œuvres, dont de Marc Chagall et Ikuo Hirayama, auraient été dérobées dans le même temps.
Le vol aurait été déclaré à l’époque, mais cette œuvre n’a jamais été inscrite sur le registre international des œuvres volées, notamment consulté par les maisons de vente aux enchères avant d’accepter de réaliser une transaction pour un client. Selon la même source journalistique, Sotheby’s serait en train d’examiner la situation avec les parties concernées.
Dans la notice du catalogue de Sotheby’s concernant cette vente possiblement litigieuse, l’œuvre a été vendue une première fois par ses soins en novembre 1990. La mention d’une acquisition privée en 2000, dernier échange dont le tableau a fait l’objet, apparaît à la suite.
Sotheby’s connaît donc l’identité de l’avant-dernier acquéreur, qui serait logiquement le Japonais supposé lésé. Dans le cas où l’œuvre aurait été effectivement volée, son vendeur, qui peut être de bonne foi, aurait acquis le tableau peu de temps après le cambriolage. Le voleur connaissant probablement l’identité de sa victime, un document de vente crédible aurait pu être établi en 2000.
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