Christie’s a annoncé le 7 décembre sa position de leader 2017 pour l’art d’après-guerre et contemporain en France.
La recette cumulée de ses vacations dans la spécialité s’élève à 96,55 millions d’euros (114,89 millions de dollars) pour l’année.
Le 5 décembre, à Paris, une prestigieuse d’art contemporain en soirée a généré 16,55 millions d’euros (19,7 millions de dollars) pour 22 lots vendus sur 26 présentés.
L’œuvre phare, un sans titre par Jean-Paul Riopelle (1923-2002), datée de 1953, peinte à l’huile sur toile (200 x 200 cm), inédite sur le marché de l’art aux enchères, a été payée 4,88 millions d’euros frais inclus (5,81 millions de dollars), pour une estimation de 1,5-2 millions. Il s’agit du nouveau prix record pour une œuvre de l’artiste québécois vendue aux enchères.
Par Sanyu (1901-1966), Nature morte aux fruits, peinte en 1930 à l’huile sur toile (74 x 61 cm), a été payée 4,2 millions d’euros (5 millions de dollars) frais inclus, quand 700.000-900.000 euros en étaient attendus.
Jamais vue sur le marché de l’art aux enchères, cette peinture de Sanyu est directement passée de la collection de Henri-Pierre Roché, marchand historique du dessinateur et peintre franco-chinois, et dès 1929, à celle de Jean-Claude Riedel, autre amateur et marchand de Sanyu à partir de 1966, alors que le succès des œuvres de l’artiste tout juste disparu était encore confidentiel – et le restera encore pendant un moment, avant d’être acquise par le vendeur.
Pierrick Moritz
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