La vente d’arts africain, d’Océanie et précolombien du 17 mai dernier chez Sotheby’s,à New York, a rapporté10,76 millions de dollars. Seulement 10 % des lots n’ont pas trouvé preneur. Tandis que les pièces exceptionnelles d’Afrique ou précolombiennes atteignent des sommets, le potentiel d’appréciation des œuvres des Maoris de Nouvelle-Zélande se révèle.
Deux records
Une tête en bronze du Bénin d’un Oba (vers 1575-1625) a atteint la somme record de 4,74 millions de dollars. Son estimation était de 1/1,5 million. Le Oba était le dirigeant de l’ancien royaume du Bénin annexé par les Anglais en 1897. Tous les chefs successifs du pays au fil des siècles portèrent le nom de Oba.
Une statuette aztèque en pierre, représentant la déesse Chalchiuthlicue avec une coiffure (vers 1400-1521). Cette oeuvre a multiplié son estimation moyenne par 10 pour une fatcture de 1,21 million de dollars. La déesse Chalchiuthlicue, divinité liée à l’eau, était invoquée par les Aztèques pour provoquer les pluies. On lui reconnaissait également un pouvoir purificateur sur les êtres. Elle avait aussi la réputation de déclencher les ouragans et de provoquer des noyades.
L’art maori néo-zélandais encore accessible
Les deux pièces maori de Nouvelle-Zélande présentées dans la vente ont multiplié leurs estimations : un pendentif en jade a atteint la somme de 36.000 dollars sur une estimation de 6.000/9.000 dollars. Une massue a été facturée 48.000 dollars pour une estimation de 7.000/10.000 dollars. Les oeuvres d’art maori de Nouvelle-Zélande possèdent un réel potentiel d’appréciation.
Pierrick Moritz
Catégories :Afrique, Art d'Afrique, Art d'Océanie, Arts premiers, Marché de l'art, Nouvelle-Zélande
Votre commentaire