Le 5 juin, à New York, Sotheby’s livrera aux enchères le Clark Sickle-Leaf Carpet, un tapis persan du début du XVIIe siècle réputé pour être l’un des plus beaux du monde. Cette pièce exceptionnelle, qui doit son surnom à l’industriel américain et sénateur du Montana William A. Clark (1839-1825) qui en fut propriétaire et à ses motifs de feuilles en forme de faucille, est estimée entre 5 et 7 millions de dollars. Ce tapis est vendu par le Corcoran Gallery of art, comme 24 autres des XVIe et XVIIe siècles provenant initialement de la collection William A. Clark, léguée à l’institution en 1926 ; l’ensemble étant réuni au sein d’une seule vacation.
6,2 millions de livres, la somme la plus importante jamais payée pour un tapis de collection vendu aux enchères, a été déboursée en avril 2010, à Londres, chez Christie’s, pour un tapis persan du milieu du XVIIe siècle. Il s’agit également d’un record pour un objet d’art islamique vendu aux enchères.
Ce tapis avait été acheté pour 19.000 euros en 2009 dans une vente aux enchères en Allemagne. Apprenant la nouvelle du prix faramineux auquel il avait été revendu, la vendeuse d’origine intenta une action en justice contre le commissaire-priseur allemand qui avait plus que sous-estimé son bien. Procès qu’elle perdit.
Son regretté tapis avait en fait initialement appartenu à la comtesse de Behague (1869-1939), grande voyageuse et collectionneuse, et était répertorié, avec une illustration, dans A Survey of Persian Art, un ouvrage spécialisé d’Arthur Upham Pope publié en 1938.
Pierrick Moritz
Catégories :Art d'Orient, Art islamique, New York City, Textiles
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