Actualisé le 27/05/2015

Principaux résultats

La vacation a généré 2,03 millions d’euros, pour une estimation globale du catalogue comprise entre 1,22 et 1,33 million euros. 73 % des lots ont trouvé preneur.

Le prix le plus élevé va à une création de René Lalique, datée vers 1902  (illustration) : 232.400 euros engagés sur une boîte ronde dite du modèle « au lierre », émaillée et ornée d’opales. L’objet d’art était estimé 12.000/15.000 euros. L’acheteur est un collectionneur international.

D’Eugène Printz : une enfilade rectangulaire, vers 1938, a été payée 187.800 euros par un collection américain (estimée 60.000/80.000 euros) ; un bureau, vers 1930, a été payé 169.200 euros (estimé 50.000/70.000 euros ; achat d’un collectionneur européen) ; une table de salle à manger, vers 1930, a été payée 113.400 euros (estimée 35.000/40.000 euros ; achat d’un collectionneur européen).

D’Armand-Albert Rateau, un grand miroir en bois sculpté, dont 20.000/30.000 euros étaient attendus, a été payé 68.800 euros. La création était située dans la collection de la sœur de Jeanne Lanvin, Marie-Louise Lanvin.

Un collectionneur européen a engagé 187.800 euros sur un Biche et faon axis par Rembrandt Bugatti, une sculpture en bronze datée de 1909, estimée 150.000/200.000 euros.

Note : les estimations sont données sans les frais à la charge de l’acheteur, calculés sur le montant de l’adjudication ; les résultats incluent ces frais.

Présentation de la vente

Artcurial consacre une section de sa vente du 26 mai sur le thème de l’Art déco à Eugène Printz (1889-1948). Sept créations du célèbre ébéniste seront livrées aux enchères dans cette vacation comprenant une bonne centaine de lots.

La réunion comprend notamment une enfilade en placage de palmier, feuilles de laiton oxydé et sycomore (60.000/80.000 euros), un bureau en placage de palmier, laiton et sycomore (50.000/70.000 euros), une table à jeux en noyer vernissé et laiton (25.000/35.000 euros) et un lampadaire en placage d’ébène du Gabon et laiton  (30.000/40.000 euros), des modèles des années 1930 conçus par Printz pour un appartement privé parisien, et restés jusqu’à présent dans la famille des commanditaires.

20.000/25.000 euros sont attendus d’une petite armoire à linge fin, en placage de kekwood et sycomore, un modèle créé vers 1927, dont un exemple similaire a été exposé au Salon des Artistes Décorateurs de 1927. Cette pièce fait partie d’une série limitée à 18 exemplaires d’après le catalogue commercial de la maison Printz.

 Eugène PRINTZ (1889 – 1948) : enfilade, vers 1938. Le corps  quadrangulaire en placage de palmier à quatre portes à deux vantaux en accordéon plaquées de feuilles de laiton oxydé ouvrant sur un intérieur à étagères amovibles en sycomore. Piètement avant central à volutes en acier laitonné et arrière plein en placage de palmier.  Signée du monogramme dans un cartouche circulaire. Haut. 95 cm – long. 160 cm – prof. 43 cm. Provenance :  Madame L., pour son appartement du XVIIe arrondissement de Paris. Acquis auprès de la précédente par le grand-père de l’actuel propriétaire. Estimation : 60.000/80.000 euros. Crédit photo : Artcurial. Le 27/05/2015 : ce meuble a été payé 187.800 euros.

Plusieurs autres ensembles remarquables, toujours restés en mains privées, seront dispersés, comme des pièces provenant de la collection de la sœur de Jeanne Lanvin, Marie-Louise Lanvin. Il s’agit notamment d’un grand miroir par Armand-Albert Rateau (1882-1938), en bois sculpté à motifs de rubans, d’un médaillon et de branchages fleuris, dont 20.000/30.000 euros sont attendus. Ce miroir avait un pendant, appartenant à Jeanne Lanvin, qui était accroché dans sa villa du Vésinet.

Une rare commode en laque de Chine, ivoire et galuchat par André Arbus (1903-1969), commandée en 1936 et livrée en 1937, est estimée 50.000/60.000 euros.

PM

Catégories :Art déco, Paris

Tags:André Arbus, Armand Albert Rateau, Artcurial, Eugène Printz