Le vide-grenier, où vous n’avez le droit de vendre que des objets personnels et usagés, est une solution pour se débarrasser des objets anciens de valeur modeste.

S’il vaut mieux s’installer tôt sur un vide-grenier, arriver à l’aube n’est pas indispensable quand vos objets anciens sont intéressants. Les pièces de ce genre sont aujourd’hui beaucoup plus difficiles à trouver.

Vendez uniquement des objets de ce type en bon état et dont vous voulez vraiment vous débarrasser, et pratiquez des prix extrêmement bas par rapport à leur valeur supposée. À condition que ces objets présentent un intérêt et une originalité, c’est le meilleur moyen d’avoir réuni une somme sympathique en fin de la journée, ou même beaucoup plus tôt.

Vendez au premier acheteur vous proposant à peu près le prix demandé.

Préparez-vous à devoir affronter des comportements choquants : examen à la loupe d’un  bracelet à 50 centimes dans l’espoir de trouver un poinçon ; interminables recherches sur téléphone mobile avec l’objet à 1 euro gardé en mains par l’acheteur potentiel. Sur l’air de « On coupe la poire en deux » – en fait, la poire, c’est vous – certains n’hésiteront pas à réclamer un rabais de 50 % sur un prix déjà ridicule.

Entre intempéries et fréquentation en berne, une expérience de vendeur sur un vide-grenier peut se résumer à une véritable galère : perte de temps, fatigue et prix de l’emplacement non compensé par de maigres ventes.

Sur les vide-greniers, on peut voir des objets volontairement salis pour simuler un caractère inédit et l’ancienneté. Cette pratique fait fuir les amateurs.

PM

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