Dans le cadre d’une dispersion d’arts d’Afrique, d’Océanie et d’Amérique du Nord issus de la collection Vérité, le 21 novembre chez Christie’s Paris, une statue d’ancêtre Uli, Nouvelle-Irlande, d’une hauteur de 73 cm, a été vendue 2,97 millions d’euros, soit dix fois son estimation haute.
Collectée sur place en 1909-1910, l’œuvre, inédite sur le marché de l’art aux enchères, a résidé dans la collection Pierre Lœb à partir de 1929, puis dans celle de Pierre et Claude Vérité.
La statue d’ancêtre Uli vendue 2,97 millions d’euros le 21 novembre chez Christie’s Paris a fait partie de l’Exposition d’art africain et océanien à la galerie du théâtre Pigalle, du 28 février au 1er avril 1930. La transparence de sa traçabilité dans le temps depuis sa collecte joue un rôle important dans sa grande valeur. Doc : publicité de février 1930 ; archives ArtWithoutSkin.com.
Dans la même vacation, le lot vedette, une statue hawaïenne de style Kona représentant le dieu de la guerre Ku-ka’ili-moku, datée vers 1780-1820, d’une hauteur de 53 centimètres, et dont l’estimation était confidentielle, a été payée 6,34 millions d’euros. Ce prix constitue un record pour une œuvre d’art océanien vendue aux enchères.
Estimé 20.000-30.000 euros, un pendentif maori Hei tiki, en néphrite, hauteur : 15,5 cm, a été payé 271.500 euros, ce qui constitue un prix extrêmement élevé pour le genre.
PM
Catégories :Art d'Océanie, Marché de l'art, Nouvelle-Zélande, Paris
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