Un vase chinois daté du XVIIIe siècle a été payé 4,15 millions d’euros frais inclus (4,87 millions de dollars) au cours d’une vente aux enchères d’art d’Asie organisée le 13 décembre chez Christie’s Paris.
Le vase en porcelaine de la famille rose, de forme hu, peint d’une scène dite « aux cent daims », marqué sous la base d’un cachet de règne de l’époque du règne de l’empereur Qianlong (1736-1795), d’une hauteur de 45 cm, était estimé 500.000-700.000 euros.
Propriété d’une collection française, il a été acquis dans les années 1900, et est demeuré depuis dans la même famille.
Vase dit « aux cent daims », porcelaine de la famille rose, de forme hu, Chine, dynastie Qing, marque à six caractères en bleu sous couverte d’époque du règne de Qianlong (1736-1795), vendu 4,15 millions d’euros frais inclus (4,87 millions de dollars) – Crédit photo : ©Christie’s Images Ltd, 2017.
Des vases présentant la même forme, le même sujet pour la peinture, à peu près les mêmes dimensions, et datés de la même époque apparaissent régulièrement sur le marché de l’art aux enchères, mais ils atteignent très généralement des zones de prix beaucoup moins élevées (un vendu 343,500 dollars en avril 2017 chez Christie’s New York).
La très grande valeur de celui-ci est due à la qualité exceptionnelle de la scène peinte, en faisant une pièce de qualité muséale, et à la raréfaction des céramiques d’art traditionnel chinois exceptionnelles en Occident.
En décembre 2014, à Paris, Christie’s a vendu un vase « aux cent daims » comparable pour quelque deux millions d’euros.
L’engouement international pour la céramique chinoise s’est encore accentué entre temps, quand l’offre en pièces exceptionnelles et inédites sur le marché de l’art occidental, source réputée pour les grands collectionneurs du monde entier, et notamment Chinois, va en diminuant.
Pierrick Moritz
Catégories :Art chinois, Chine, Marché de l'art, Paris
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