L’un des trois exemplaires connus d’œufs Fabergé à la fois agrémentés d’une pendule et d’un automate sera livré aux enchères le 28 novembre prochain chez Christie’s Londres.
L’œuf de facture néoclassique et émaillée rose est estimée entre 6 et 9 millions de livres (9/13 millions d’euros). Daté de 1902, il provient des collections de la famille Rothschild.
Les pièces les plus recherchées dans la production des œufs Fabergé sont celles fabriquées pour la famille impériale. Si celle-ci n’entre pas dans cette catégorie mais, elle fait partie des pas plus de douze qui ont été créées avec des standarts impériaux pour des clients privés selon la maison de vente.
Cockerell Egg, Chanticleer Egg
Si l’œuf présenté par Christie’s s’apparente au Cockerell Egg offert par Nicolas II à sa mère Maria Feodorovna pour les fêtes de Pâques de l’année 1900 (également avec pendule et coq-automate), il possède surtout de fortes simititudes stylistiques avec le Chanticleer Egg. Cette pièce de 1904 à l’émail bleu nuit est répertoriée comme pièce impériale.
Winter Egg
Le prix le plus important obtenu pour un objet d’art russe est justement un œuf Fabergé. Il s’agit du Winter Egg, créé en 1913, une commande Impériale offerte par Nicolas II à Maria Feodorovna. Il a été vendu par Christie’s 6,6 millions livres en 2002 ( 9,57 millions d’euros). Cette œuvre exceptionnelle et féérique, dont le piédouche en cristal de roche simule de la glace, est constituée de platine, diamants, brillants et pierres de lune et renferme un petit bouquets de fleurs en platine, or et pierres.
Œuf de Pâques au bouquet
Fin 2006, le dernier œuf Fabergé en date présenté sur le marché par une maison de ventes suisse, également de facture néoclassique et émaillé rose, n’avait pas trouvé preneur. Il s’agissait d’un Œuf de Pâques au bouquet, daté de 1895-1898, avec les poinçons Fabergé et Mikhail Perkhin.
Pierrick Moritz
Catégories :Russie
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