Flop pour les pointures de l’art déco à Paris

Les trois lots les plus importants de la prestigieuse vente d’art déco proposée par l’étude Camard  & Associés le 31 mars à Drouot n’ont pas trouvé preneur. Il s’agit d’une table basse en bronze d’Armand-Albert Rateau, d’une paire de fauteuils du même créateur et d’une lampe de table par Pierre Legrain et Gustav Miklos. Chacun était estimé plusieurs centaines de milliers d’euros.

Une lampe de table à fût en ivoire et abat-jour en parchemin à décor peint d’Eileen Gray a été payée  au prix de son estimation basse sans les frais : 120.000 euros.

Le mobilier de Ruhlmann a connu un sort un peu  meilleur avec, notamment, trois grandes bibliothèques vitrées dont chacune était estimée 40.000/60.000 euros et qui, finalement regroupées, ont été payées 138.000 euros.

Deux bibus du même modèle, toujours par Ruhlmann ont aussi été vendus en un seul lot valant 67.000 euros avec les frais (chacun était estimé 30.000/40.000 euros sans les frais de 20 %).

Du même créateur, une importante suspension à plaques de verre dépoli estimée 150.000/200.000 euros n’a pas été vendue et une rare planche à dessin avec sa lampe d’applique murale a été cédée à 100.000 euros quand 120.000 en étaient attendus au minimum.

L’estimation de 12.0000/15.0000 euros pour une table-console par Otto Wretling a été valorisée à hauteur de 41.000 euros.

Une paire de fauteuils et un canapé par Pierre Chareau, formant deux lots à 100.000/150.000 euros chacun, ne se sont pas vendus.

PM 



Catégories :Art déco, Paris

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