La vente de 179 lots d’art moderne et contemporain italien proposée par Sotheby’s à Milan les 26 et 27 mai a généré 14,33 millions d’euros et un taux d’invendus de 23 %.
Au sommet des enchères figurent une Superficie Bianca N°32 d’Enrico Castellani payée 960.750 euros sur une estimation de 400.000/500.000 euros, un Arlequin à la mandoline de Gino Severini payé 840.750 euros (estimé 700.000/1 million) et un Confiseur de Périclès de Giorgio de Chirico pour lequel 792.750 euros ont été donnés (estimé 700.000/1 million).
Un Achrome de Piero Manzoni a été payé 720.750 euros (estimé 450.000/550.000), un Merli Futuristi de Giacomo Balla 684.750 euros (estimé 600.000/ 900.000) et un Concetto Spaziale Attese de Lucio Fontana 672.750 euros (estimé 500.000/600.000 euros).
Les invendus les plus importants concernent des œuvres d’Afro avec La Baronesa 2 (estimé 400.000/600.000 euros), Massimo Campigli (Figure su Sfondo Azzurro, 80.000/120.000 euros) et Tancredi (Composizione, 75.000/95.000)
Pour sa présentation dans la même spécialité le 25 mai, toujours à Milan, Christie’s a produit 5,60 millions d’euros avec 33 % d’invendus dont font partie certains lots les plus chers de la vacation.
Le prix le plus élevé revient à une huile de Giacomo Balla, Vollo di Rodoni, payée 706.400 euros sur une estimation de 300.000/400.000.
Des œuvres de Giorgio de Chirico (800.000/1 million d’euros et 500.000/700.000) et Alberto Savinio (400.000/600.000) n’ont notamment pas trouvé preneur.
PM
Les estimations s’entendent sans les frais facturés à l’acheteur par ces maisons de ventes (pour l’Italie : 24% chez Sotheby’s pour des enchères finales comprises entre 15.000 et 800.000 euros, 14,40 % au-dessus ; 26 % et 18,5 % pour les mêmes tranches chez Christie’s).
Catégories :Art contemporain, Italie, Marché de l'art
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