Trois créations de Jean-Michel Basquiat (1960-1988) font partie du catalogue de la vente en soirée d’art post-war et contemporain proposée le 10 février chez Sotheby’s Londres.
Despues de un puno, datée de 1987, peinture et collage sur toile, 213,4 x 152,4 cm, est attendue à 6/8 £millions (9/12 $millions) hors frais. L’œuvre a changé une seule fois de mains depuis un premier achat chez Vrej Baghoomian.
Réalisée en 1982, une œuvre double face non titrée, peinture et collage sur fenêtre de récupération, 94,5 x 88 x 4,5 cm, est estimée 1/1,5 £million hors frais (1,5/2,3 $millions). Elle provient de la succession Alessandro Grassi, pour une entrée dans sa collection vers 1982.
Ces deux lots sont inédits sur le marché de l’art aux enchères.
Payé 12 $millions frais compris en 2007, chez Christie’s New York, un peinture sur papier contrecollé sur toile et non titrée (head of madman), 109,2 x 78,1cm, réalisée en 1982, est estimée 4,5/6,5 £millions (6,8/9,8 $millions) hors frais.
PM
Notes sur la rétrospective Jean-Michel Basquiat au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (15 octobre 2010- 30 janvier 2011)
La peinture de Basquiat résiste à toute tentative de classification, d’analyse formelle, d’appropriation, de lecture à travers la grille psychanalytique.
Elle n’est pas entre ceci et cela.
Elle n’appartient à aucune école, à aucun mouvement.
Un visage unique, un tout d’une incroyable richesse, où rien ne s’oppose.
L’identité en œuvres-formules.
Un étalage, une liste ; ni exorcisme, ni questionnement.
Un bloc, sans taille à facettes, sans effets de rupture.
Le monde doit affronter l’effrayante rareté : un individu entier, complètement libre.
PM
Catégories :Art contemporain, Londres
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