Entre 10 et 15 millions d’euros : c’est l’estimation de Sotheby’s pour le Veau d’or de Damien Hirst, une œuvre livrée aux enchères, le 15 septembre, au cours de la vacation londonienne uniquement composée de créations récentes de l’artiste.
Également réalisés selon le concept d’animaux trempant dans des solutions formolisées, un requin « tigre » baptisé Le Royaume est estimé entre 5 millions et 7,5 millions d’euros, et quatre requins « dormeurs buffles » présentés sous le titre Théologie, Philosophie, Médecine, Justice vaudraient entre 3,75 et 5 millions d’euros.
Au total, ce sont 56 œuvres dont de nombreuses peintures qui seront mises en vente.
Une autre vacation consacrée à Damien Hirst est programmée par Sotheby’s dès le lendemain, toujours à Londres, avec 167 œuvres dont quelques « formolisés » (poney transformé en licorne ou zèbre estimés 2,5 /3,75 millions d’euros).
Par le grand nombre d’œuvres proposées et les polémiques moins d’ordre artistique que marketing dont fait l’objet Damien Hirst, ces ventes s’annoncent comme des plus risquées.
Pierrick Moritz
Catégories :Art contemporain, Marché de l'art
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