Les mains magiques d’un dompteur d’imagination
Cette superbe exposition s’intéresse aux années parisiennes d’Alexander Calder, de 1926 à 1933. La manifestation présente plus de 300 œuvres et documents témoins de l’aventure parisienne du magicien Calder, certains inédits. Alexander Calder, l’un des artistes les plus inventifs du XXe siècle, semble avoir fait sienne la formule de Picasso : Si tu n’es pas capable de faire tout avec rien, tu ne feras rien du tout.
Alexander Calder fait partie de ces artistes-artisans, surdoués, ouvriers, mécaniciens, ingénieurs, cadors de la connaissance des matériaux, à la fois poètes et mathématiciens, capables de conceptualiser des inspirations novatrices et compliquées qui donneront lieu à des créations réalisées à la main.
Que ce soit avec le fameux cirque Calder, pièce-maîtresse de l’exposition et véritable monde en soi, ou avec ces incroyables portraits en fil de fer, “dessins dans l’espace” réalisés à la main levée, on est fasciné par les créations de ces mains-là.
Pierrick Moritz
Exposition Alexander Calder, les années parisiennes, visible jusqu’au 20 juillet 2009 au Centre Pompidou.
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Alexander Calder, David Smith, Julio Gonzales, Louise Bourgeois
On retrouve, et dans une mesure significative, des points communs entre le travail d’Alexander Calder et ceux de David Smith (l’artisan), Julio Gonzales (le dessin dans l’espace) et Louise Bourgeois (les matériaux de récupération). Comme un grand nombre de créations de David Smith et de Louise bourgeois, celles d’Alexander Calder ramènent à l’enfance, notamment par des formes primitives. Avec Louise Bourgeois encore, et dans le domaine de la sculpture monumentale, on imagine sans peine une confrontation entre sa Maman (araignée) et le stabile de Calder nommé Flamingo et installé sur Derbron Street à Chicago. PM
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Exposition des bijoux de Calder à Dublin
Le Irish Museum of Modern Art de Dublin propose actuellement, et jusqu’au 21 juin, une exposition consacrée aux bijoux créés à la main par Alexander Calder dans les années 1930 à 1950. Très souvent en argent, ces pièces martelées, des boucles d’oreilles à la tiare, reprennent fréquemment les formes primitives de la spirale ou d’une lame à l’extrémité arrondie. PM
Catégories :Expositions, Paris
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