China Guardian annonce un chiffre d’affaires 2013 en progression de 26,8 %

La maison de vente aux enchères chinoise China Guardian a annoncé un chiffre d’affaires 2013 équivalant à 1,082 milliard de dollars américains, soit une progression de 26,8 % par rapport à 2012.

Le lot le plus cher vendu par l’opérateur en 2013 est une huile sur toile, technique non traditionnelle en Chine. Il s’agit de Jeune mariée tajik, un portrait réalisé par Jin Shangyi (né en 1934) à la manière académique occidentale, insolite pour une peinture d’un artiste chinois, payé l’équivalent de 14 millions de dollars américains. Éclosion de fleurs jaunes sur un champs de bataille de Wu Zuoren (1908-1997), une peinture dont la perspective profonde est inhabituelle dans la tradition chinoise, mais fermée par un mur de montagnes dont le style ramène à cette identité, se trouve sur la deuxième marche du podium, avec un prix de 13,3 millions de dollars. Vient ensuite Dame au bâton rouge de Zhang Daqian (1899-1983), peinture et calligraphie traditionnelles chinoises, facturée l’équivalent de 11,78 millions de dollars,

Parmi les prix les plus importants relevés en 2013 chez China Guardian figurent également l’équivalent de 11 millions de dollars américains engagés sur un sceau impérial en jade blanc de l’empereur Qianlong (r.1736-1795) et, dans la spécialité de la peinture et de la calligraphie, 8,36 millions de dollars payés pour un ensemble de 8 scènes de paysages de Dong Bangda (1699-1769).

China Guardian Auctions Co., Ltd,  fondée en 1993 et aujourd’hui de réputation internationale, est la première maison de vente aux enchères chinoise à s’être spécialisée dans les objets et les œuvres d’art chinois, avec une offre étendue à la  bibliophilie, la numismatique, la philatélie et les bijoux. En 2013, elle a aussi vendu une lettre signée par Napoléon Bonaparte et adressée à son fils adoptif Eugène Napoléon en 1806, acquise pour l’équivalent de 496.000 dollars américains, ou une autre d’Alexandre Dumas fils à Alexandre Dumas, payée l’équivalent de 65.000 dollars, des lots plutôt « exotiques » sur le territoire chinois.

L’entreprise collabore étroitement avec le gouvernement chinois dans le cadre d’exportations d’œuvres culturelles et artistiques très encadrées et pour le rapatriement de trésors patrimoniaux chinois situés dans des collections étrangères. Comme les maisons de vente occidentales, China Guardian garantit l’authenticité des œuvres vendues et engage sa responsabilité dans les transactions.

Tandis que Sotheby’s et Christie’s peuvent désormais conduire des ventes aux enchères sur le territoire Chinois, la première vacation de China Guardian à Hong Kong, où les deux opérateurs occidentaux œuvrent depuis des années, a eu lieu en octobre dernier. China Guardian, installée dans plusieurs grandes villes de la Chine continentale, mais aussi à Hong Kong, Taiwan et Tokyo, possède des bureaux à New York et Vancouver, où ses experts cherchent des objets et des œuvres d’art chinois dans les collections nord-américaines. L’entreprise chinoise ne cache pas ses ambitions d’expansion mondiale.

Pierrick Moritz



Catégories :Art asiatique, Art chinois, Chine

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