Programmée le 8 juin, la première des ventes semestrielles consacrées à l’art d’Asie chez Artcurial a généré quelque 1,6 million d’euros, soit le double de l’estimation globale. 74 % des lots ont trouvé preneur. L’art chinois arrive en tête pour les adjudications les plus élevées.
Un collectionneur asiatique a engagé 392.500 euros sur un petit groupe en zitan et ivoire sculptés, représentant un lion bouddhique et son petit. Cette pièce d’époque Qianlong (r. 1736-1795), d’une hauteur de 11,2 cm pour 17,1 cm de longueur, restée au sein de la même famille française depuis les années 1920, était estimée 20.000/30.000 euros.
Deux Européens ont emporté chacun une coupe libatoire en corne rhinocéros sculptée, contre 163.000 euros (dynastie Qing, entre la fin du XVIIe et le XIXe siècle ; estimée 60.000/80.000 euros) et 132.000 euros (dynastie Qing, fin du XVIIe siècle ; estimée 40.000/60.000 euros).
Un autre acheteur européen a payé 94.800 euros pour acquérir une grande boîte couverte en laque rouge sculptée sur fond noir, dynastie Qing, fin du XVIIe siècle (estimée 20.000/30.000 euros).
PM
Les résultats comprennent les frais à la charge de l’acquéreur.
Catégories :Art chinois, Paris
Recherche – Histoire du marché de l’art chinois dans « Cabinet Portier – 100 ans » 
Art Without Skin, l'art sans la peau 
Votre commentaire