L’exposition-fleuve du Grand Palais, qui ne perce rien du « mystère Picasso », se terminera pas des journées non-stop, nuits comprises, du 30 janvier au 2 février prochains à 20 heures.
Dans une partie de son Œuvre, Pablo Picasso a utilisé et interprété des modèles qui étaient des tableaux de grands maîtres. La belle affaire ! Le travail d’une majorité d’artistes a toujours consisté à prendre un objet existant pour sujet. Alors pourquoi pas des tableaux de maîtres ?
Où est la « cannibalisation » quand l’artiste restitue sa propre vision du sujet et agit comme un révélateur ?
En transposant le concept de l’exposition Picasso et les Maîtres, on pourrait imaginer une manifestation intitulée Les Natures Mortes inspirées du potager où chaque tableau serait présenté à côté d’un cageot des légumes que l’artiste aurait peints.
Ou pourquoi pas Les Peintres et la viande ? Là, une création de Rembrandt ou Soutine « au quartier de bœuf » voisinerait avec le même type de morceau de viande suspendu juste à côté.
L’exposition du Grand Palais n’en demeure pas moins exceptionnelle pour sa réunion de chefs-d’œuvre.
Pour le reste, le Génie hypercréatif conserve son mystère et son exceptionnelle identité.
Pierrick Moritz
Catégories :Art moderne, Expositions, Paris
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