Sotheby’s et Christie’s accordent plus de place à la sculpture pour leurs grandes ventes d’art moderne new-yorkaises en soirée du mois de novembre.
La sculpture est habituellement moins représentée en valeur et en nombre par rapport à la peinture dans ces prestigieuses vacations.
Chez Christie’s, le 1er novembre, on trouve une Petite danseuse de 14 ans d’Edgar Degas (25/35 millions de dollars), Une Femme de Venise VII d’Alberto Giacometti (10/15 millions) et Le Premier Cri de Constantin Brancusi parmi les 6 lots les plus chers du catalogue.
Sur 84 lots présentés, 23 sont des sculptures avec d’autres œuvres d’Alberto Giacometti, mais aussi et notamment de Jean Arp, Henri Laurens, Auguste Rodin et Aristide Maillol.
Pour sa vente du lendemain, dans la même spécialité, Sotheby’s propose 12 sculptures dans un catalogue de 71 lots. Après celle d’une toile de Gustav Klimt, la seconde estimation la plus élevée va à un Nu de dos (1er état) d’Henri Matisse estimé 20/30 millions de dollars.
On trouve également et entre autres une Standing Figure d’Henri Moore (4/6 millions de dollars), un Buste d’Annette VIII d’Alberto Giacometti (1,8/2,5 millions), une Vénus à la coquille I d’Henri Matisse (700.000/1 million) et un Masque I de Julio Gonzalez (400.000/600.000).
Alors que, globalement, la sculpture des artistes historiques a longtemps été considérée comme moins attrayante que la peinture en termes d’investissement et de valeur artistique – au motif qu’il s’agit souvent de multiples par rapport au tableau, une œuvre unique – ses prix ont rejoint ceux des plus grands chefs-d’œuvres de la peinture ces dernières années.
À côté d’œuvres en taille directe, des sculptures uniques comme de Brancusi ou Modigliani, des multiples en bronze de Giacometti ou Matisse ont également atteint des prix records jamais vus, c’est-à-dire de l’ordre de plusieurs dizaines de millions d’euros.
Pierrick Moritz
Catégories :Art moderne, Marché de l'art, New York City
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