Paris : l’estimation d’un vase chinois pulvérisée jusqu’à 1,2 million d’euros

Estimé 50.0000/70.000 euros sans les frais, un vase chinois à six cols – sur le modèle d’un ensemble de vases conjoints dit Liukongping – en porcelaine bleu blanc, de l’époque et marqué du cachet de l’empereur Qianlong (règne de 1736 à 1795), a été facturé 1,2 million d’euros avec les frais (12%) lors d’une vente d’art d’Asie proposée aujourd’hui chez Sotheby’s, à Paris. 

Ce vase provient initialement de la collection de Jean-Antoine Ernest Constans (1833-1913), un temps ministre de l’intérieur, au début des années 1880, puis gouverneur général de l’Indochine française et ambassadeur de l’Empire ottoman. L’objet  était resté dans la même famille par descendance.

Dans la même vente, un ensemble de 6 panneaux chinois en soie tissée kesi, monté en rouleau, le panneau central présentant des papillons, des arbres et des rochers,  pour un décor dans le style des peintures de la dynastie Song, daté de la dynastie Qing,  XVIIIe-XIXe siècles, a été facturé 564.750 euros pour une estimation de 2.000/3.000 euros. C’est également le prix engagé sur un anneau d’archer en jade blanc et rouille, de la même époque, estimé 15.000/20.000 euros.

Une tendance forte dans les ventes aux enchères publiques d’objets et d’œuvres d’art est que la rareté s’arrache à prix d’or, avec des estimations modestes régulièrement pulvérisées dans des proportions extrêmement importantes. Dans le même temps, des lots pour lesquels les attentes financières sont beaucoup plus ambitieuses restent sur le carreau. 

Ici, c’est notamment le cas d’une importante paire de vases en bronze doré et émaux cloisonnés chinois du XVIIIe siècle, avec la marque et de la période de règne de  l’empereur Qianlong. Ce lot était estimé 250.000/350.000 euros.

Pierrick Moritz



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