« 12.000 euros ? – Non, 781.500. » : l’art chinois arraché à prix d’or cette semaine à Paris

Tajan, Piasa et Sotheby’s proposaient chacune une vente aux enchères d’art d’Asie à Paris en ce début de semaine.

Les œuvres et objets d’art chinois ont été littéralement arrachés par les amateurs chez les deux opérateurs français, où les estimations étaient très attractives.

La maison de vente américaine enregistre un taux d’invendus plus important, principalement sur des lots aux estimations élevées.

Les deux adjudications les plus spectaculaires sont toutefois relevées chez Sotheby’s, dont la vente a eu lieu le 12 juin.

961.500 euros ont été engagés sur un vase en porcelaine à décor rouge de cuivre, marque et époque de Yongzheng, dont 30.000/40.000 euros étaient attendus.

Témoignant de l’évolution spectaculaire des prix des plus beaux objets d’art chinois en jade ces 10 dernières années, une sculpture en jade rouille d’un animal fabuleux, datée de la dynastie Song, d’une longueur de 6,5 cm, a été facturée 781.500 euros,  pour une estimation de 12.000/15.000 euros.

Chez Piasa, le 10 juin, lors de la dispersion d’une importante collection de porcelaines chinoises, les estimations ont été pulvérisées pour un grand nombre des 358 lots présentés.

Parmi les plus fortes enchères, une grande coupe en porcelaine de la famille rose, datée du XIXe siècle, a été facturée 223.594 euros, pour une estimation de 6.000/8.000 euros.

Une paire de coupes en porcelaine, décorée en bleu sous couverte et émaux polychromes doucai, est partie à 496.218. euros, quand 150.000/ 180.000 euros en étaient attendus.

56.302 euros ont été payés pour une petite paire de boîtes polychromes en forme de livres superposés, estimée 600/800 euros.

Le même jour, chez Tajan, une petite plaque en jade néphrite céladon veiné de rouille, à décor de joueurs de go, était facturée 31.877 euros (estimée 4.000/6.000 euros).

Un grand  en forme de feuille de saule en cuivre doré et émaux cloisonnés polychromes, au décor rapporté d’un dragon, caractères auspicieux et svastika, était échangé contre 40.764 euros (estimé 12.000/18.000 euros).

Un acheteur a engagé 63.764 euros sur un écran et son support en bois laqué, nacre et 56 plaques en porcelaine et émaux polychromes dans le style de la famille rose, une pièce datée du XIXe siècle (estimée 2.000/4.000 euros).

Christie’s a programmé une vente d’art d’Asie à Paris pour le 13 juin;  Piasa en propose une seconde le 14 juin.

Cette concentration de vacations dans la spécialité sur une même semaine est pratique pour les Chinois, qui se déplacent en nombre pour ces ventes françaises, désormais très réputées en Asie.

Pierrick Moritz



Catégories :Art asiatique, Art chinois, Chine, Marché de l'art, Paris

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