La raréfaction des œuvres et des objets d’art de grande qualité, dans le cadre d’une forte demande mondiale, protège les niveaux de prix très élevés produits ces dernières années par le marché de l’art aux enchères, en dehors de l’art contemporain – dont très principalement pour des artistes souvent encore jeunes et toujours actifs.
Ce phénomène d’assèchement n’est pas nouveau dans un marché des œuvres et des objets d’art de plus en plus internationalisé depuis la fin du XVIIIe siècle.
Dans Les Collectionneurs (Ramsay, 2002), Maurice Rheims (1910-2003) rappelle que les grandes collections d’aujourd’hui n’ont plus l’ampleur quantitative et qualitative de celles du passé. La France a été particulièrement riche en collections « géantes ». Pour le commissaire-priseur et historien d’art, c’est l’une des deux principales raisons pour laquelle la France a occupé la première place mondiale du marché de l’art jusqu’aux années 1960, avec le fait que le pays est resté pendant longtemps le seul au monde à fournir la « garantie absolue d’authenticité des objets vendus ».
Les grandes collections privées constituées de nos jours sont souvent enrichies par des « fragments » de ces collections gigantesques – françaises ou étrangères – anciennement dispersées aux enchères et/ou à travers des transactions privées.
Vu la progression sensationnelle des prix des œuvres et des objets d’art de premier plan constatée ces dix dernières années, plus personne ne trouverait aujourd’hui les moyens financiers et les occasions pour créer une collection semblable à celle de Norton Simon (1907-1993), devenu collectionneur à l’âge de 47 ans et qui constitua,….
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