Publication – Les Valeurs de l’art chinois, mémoire totale de la pensée chinoise (culture – enchères)

26/12/2017 : cette étude, en cours d’actualisation pour l’édition 2018, n’est plus disponible sur Amazon.

Dans cette nouvelle version de Les Valeurs de l’art chinois – Culture et enchères, une grande place est consacrée à la céramique chinoise, spécialité du marché de l’art où les prix ont très fortement progressé en 2016. Et ce n’est pas par hasard. La pièce présentant plusieurs aspects intrinsèques exceptionnels est le nouvel archétype du bien idéal recherché par des collectionneurs et des investisseurs plus prudents que jamais. Une céramique de culture chinoise peut cumuler plusieurs arts chinois, et parfois presque tous : la peinture, la calligraphie, la poésie et l’art des sceaux (quatre disciplines formant la peinture traditionnelle chinoise), mais aussi la sculpture.

Le document, non illustré, s’intéresse notamment aux grandes spécialités de l’art traditionnel chinois, auxquelles la pensée chinoise est étroitement liée. Avec la céramique, il s’agit des bronzes antiques, de la peinture et de la calligraphie. Il est organisé en quatre articles, constitués de sous-parties pouvant être lues de manière indépendante à partir des liens hypertextes répertoriés dans le sommaire.

Le travail d’analyse sur la vigueur économique de la spécialité évite autant que possible le modèle mathématique, et au profit de données historiques et culturelles et de l’étude des comportements des acheteurs. Il s’agit de contextualiser des dizaines d’exemples de prix significatifs enregistrés ces dernières années dans les ventes aux enchères internationales. Si les statistiques sont un outil valable pour comprendre l’économie d’un secteur (mais jamais suffisant), le marché de l’art aux enchères est si particulier qu’il est déjà difficile de tirer des conclusions utiles en comparant, sur la base de résultats chiffrés, deux ventes dans la même spécialité programmées au même moment.

Le succès planétaire de l’art chinois s’est confirmé avec force en 2016 dans les ventes aux enchères internationales. En France, la plus haute enchère de l’année, 21 millions d’euros engagés chez Pierre Bergé & Associés, concerne un sceau impérial chinois en stéatite beige et rouge principalement sculptée sur l’extérieur de neuf dragons parmi les nuages, daté de l’époque du règne de Qianlong (1736-1795). Il s’agit désormais du prix record pour un sceau chinois vendu aux enchères. La pièce, avec laquelle l’empereur Qianlong marquait ses propres poèmes et calligraphies, est gravée sous la base de l’inscription en caractères sigillaires Qianlong Yubi Zhi Bao (Trésor Signé de la Précieuse Main de Qianlong). Elle était estimée €800.000-1 million d’euros.

L’augmentation exponentielle des prix de l’art traditionnel chinois au cours de ces vingt dernières années est l’une des conséquences de la montée en puissance de la Chine sur la scène économique internationale, un phénomène amorcé dans les années 1980. Certains de ses citoyens fortunés engagent des sommes de plus en plus considérables pour acquérir de prestigieux objets et œuvres d’art traditionnel chinois. Et les collectionneurs occidentaux suivent le mouvement.

La vitalité du marché de l’art traditionnel chinois joue en faveur du rayonnement mondial de la Chine par sa culture, soft power indispensable à toute puissance économique de premier plan. Cette dynamique positive a contribué à enterrer l’image du « cheap China ». La Chine s’est également débarrassée de ce cliché avec l’essor d’une industrie et de technologies de pointe, notamment dans l’aéronautique, les télécoms et la robotique. Son programme spatial est devenu très ambitieux, et notamment au cours de ces dernières années.

Les Valeurs de l'art chinois, mémoire totale de la pensée chinoise par Pierrick Moritz

Les Valeurs de l’art chinois, mémoire totale de la pensée chinoise – Culture et enchères par Pierrick Moritz, publié le 22 février 2017, document non illustré, disponible uniquement en version numérique sur Amazon, 90 pages au format Kindle, 9,20 €. Peut être lu sans appareil Kindle, avec l’application gratuite pour smartphone, tablette ou ordinateur téléchargeable sur la page Amazon.

Pendant des siècles, la Chine a été le plus grand exportateur de biens de luxe du monde, grâce à un savoir-faire exceptionnel dans la production de marchandises rares, comme la soie et la porcelaine. Les qualités d’articles de luxe contemporains visibles dans des vitrines de Pékin et de Shanghai donnent à penser que certaines marques chinoises connaîtront un succès planétaire, et possiblement au détriment d’enseignes occidentales installées. Cette projection est d’autant plus vraisemblable que le goût pour la culture chinoise s’internationalise. En Occident, l’enseignement de la langue chinoise est proposé de plus en plus tôt dans la scolarité, et très demandé dans les formations à l’intérieur des entreprises ; les cours de calligraphie et de peinture chinoises rencontrent un grand succès. Une autre manifestation de cet engouement va plus loin : le modèle du confucianisme propre à la Chine attire de plus en plus un monde occidental incrédule devant la proposition d’un retour vers des mirages de son propre passé.

La culture chinoise est complexe pour un Occidental, et si riche que vouloir la raconter oblige à des schématisations et à des arbitrages. Nombre de données disponibles depuis plus ou moins longtemps sont imprécises, et parfois contradictoires sur un même sujet. Le travail de recherche et de vérification, en Chine, dans des musées du monde entier, lors de rencontres avec des spécialistes, et dans de très nombreux ouvrages de référence et autres catalogues de ventes aux enchères, a été particulièrement ardu.

Le voyageur occidental à destination de la Chine trouvera dans ce document une introduction efficace pour appréhender une culture où la passion pour le patrimoine est liée à la vénération des ancêtres, au respect de la tradition et des antiquités, mais aussi à un engagement citoyen soutenu par la loi.

Pierrick Moritz

L’intégralité du document est protégé par dépôt d’empreinte numérique : SACD N° 000228861, 17 février 2017. Tous droits réservés. Reproduction et traduction pour le monde entier interdites sans autorisation de l’auteur.



Catégories :Analyses (marché de l'art), Art chinois, Chine

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