Un bouddha estimé 150.000/250.000 dollars payés 2,33 millions
Les ventes d’art asiatique organisées la semaine dernière à New York par Sotheby’s et Christie’s ont battu des records avec des estimations multipliées par les acheteurs. Les plus gros enchérisseurs sont localisés en Asie.
Chez Sotheby’s, les vacations ont généré 22,6 millions de dollars, soit 7 de plus que les estimations hautes en pré-ventes.
L’enchère la plus élevée revient à une encre sur papier en rouleau de la fin du XVIIe siècle du peintre chinois Bada Shanren vendue 2,99 millions de dollars.
Bien que l’œuvre ait été raisonnablement estimée (400.000/600.000 dollars), il s’agit de l’un des prix les plus importants réalisés dans une vente publique pour une création de cet artiste.
Le prix d’un album illustré de calligraphies et de dessins réalisés par Zhang Daqian et Pu Ru a été de 662.500 dollars quand il était estimé 40.000/60.000.
Christie’s a produit quasiment 60 millions de dollars en 4 vacations et pour quelque mille lots dispersés.
Il s’agit du second meilleur résultat de la maison de ventes pour une opération dans la spécialité organisée à New York.
Les 2,33 millions payés pour un bouddha en jade de 23,5 cm de hauteur, daté des XVII-XVIIIe siècles, quand il était estimé 150.000/200.000 dollars, illustrent significativement l’importance du phénomène d’envolée des prix pour l’art asiatique de grande qualité sur la place new-yorkaise comme partout dans le monde.
Dans la même vente, un sceptre en jade blanc dit ruyi et estimé 25.000/35.000 dollars a été acheté 542.500 dollars.
Les acheteurs de ces deux pièces sont des collectionneurs asiatiques.
Pierrick Moritz
Catégories :Art asiatique, Art chinois, Chine, Marché de l'art, New York City
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