Assortie d’une estimation moyenne de 70.000 euros, une petite boîte chinoise du XVIIIe siècle en ivoire et écaille de tortue, agrémentée d’une peinture sur soie à décor d’enfants, a été facturée 1,14 million d’euros au cours d’une vente aux enchères d’Art d’Asie proposée le 14 juin à Drouot par l’étude Piasa.
Le 13 juin, toujours à Paris, lors d’une vente dans la même spécialité chez Sotheby’s, un vase chinois à six cols dit Liukongping, marqué du cachet de l’empereur Qianlong, était facturé 1,2 million d’euros. L’estimation moyenne de ce lot était de 60.000 euros.
Le 12 juin, à Drouot, la Société de Ventes Volontaires Christophe Joron-Derem, assistée du cabinet d’expertise Ansas-Papillon-Delalande, facturait 7,8 millions d’euros un album chinois d’époque impériale Qianlong, dont 150.000/200.000 euros étaient attendus.
Le lot, d’un format de 39 x 34,2 centimètres, provenant initialement de collection Langweil, le premier antiquaire parisien spécialisé dans l’Extrême-Orient, dans les années 1900-1920, montre les 34 types ethniques, essentiellement tibétains, des confins du Gansu et du Qinghai actuels.
Un texte en mandchou et en chinois situe chacune des tribus et retrace l’histoire de leurs relations avec l’empire des Qing.
PM
Catégories :Art asiatique, Art chinois, Chine, Marché de l'art, Paris
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