Animé, pour l’essentiel, par une clientèle asiatique à la recherche d’une marchandise de très belle qualité et inédite, le marché de l’art chinois continue à très bien se porter dans les ventes aux enchères publiques françaises. Le catalogue d’art d’Asie de la vacation proposée cet après-midi à Drouot par l’étude Beaussant Lefèvre présentait certains objets d’art chinois dont l’intérêt n’a pas échappé aux amateurs. De très nombreux lots dans la spécialité ont été vendus au-dessus des estimations.
Estimé 50.000/60.000 euros, un pot couvert chinois en néphrite céladon tachée rouille, daté de l’époque Qianlong, a été adjugé 390.000 euros. L’objet, principalement sculpté d’une tête de bélier et d’un dragon ailé formant anse, d’une longueur de 16,5 cm, provient de l’ancienne collection de l’Amiral de Ruffi de Pontevès Gévaudan.
Toujours pour les plus fortes enchères, un paravent à six feuilles en bois laqué noir, à décor en laque or de jeunes femmes et enfants dans des jardins d’un palais, Canton, vers 1800, estimé 6.000/8.000 euros, a été adjugé 88.000 euros ; une coupe libatoire en corne de rhinocéros, présentant un décor sculpté et ajouré d’un enfant debout sur un rocher, Chine, XVIIe/XVIIIe siècles, d’une hauteur de 25,5 cm, a été adjugée 155.000 euros pour une estimation de 70.000/80.000 euros.
Ces résultats correspondent aux prix d’adjudication et n’incluent pas les frais à la charge de l’acheteur.
PM
Catégories :Art asiatique, Art chinois, Chine, Marché de l'art, Paris
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