Un bol chinois en porcelaine, daté et marqué de la période de règne de l’empereur Yongzheng (1723- 1735), a été payé l’équivalent de 10,4 millions d’euros (11 millions USD) à l’issue d’une vente aux enchères proposée par Christie’s le 2 décembre à Hong Kong.
Cette pièce rarissime, d’un diamètre de 10 centimètres, jamais vue sur le marché de l’art aux enchères et faisant l’objet d’une vacation unique, est ornée d’une délicate peinture émaillée de branches de prunier en fleur et de bambou en sépia, d’un poème en 10 caractères en noir et de trois imitations de sceaux en rouge rosé.
Elle provient de la prestigieuse collection Paul Freeman.
Sa description correspond à l’archétype des porcelaines émaillées dites Falangcai, peintes dans les ateliers du palais impérial de la cour des Qing (à laquelle elles étaient réservées, notamment pour l’empereur).
Le terme est souvent utilisé de nos jours pour une production chinoise, souvent d’exportation, à base d’émaux européens et de qualité très variable.
Le marché de l’art chinois ancien vendu aux enchères est confronté depuis un moment à un problème de raréfaction de marchandises de premier plan inédites sur cette place spécifique.
L’impact du ralentissement de l’économie chinoise pour de telles pièces apparaissant dans des ventes aux enchères, dans un marché très animé par les collectionneurs chinois, est nul.
PM
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Catégories :Art chinois, Chine, Hong Kong
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